REFLEXION SUR LA DISSOLUTION DE L'ASSEMBLEE NATIONALE

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    REFLEXION SUR LA DISSOLUTION DE L'ASSEMBLEE : UN APPEL A LA RESPONSABILITE ET AU RENOUVEAU

    Depuis deux ans, les députés du Sénégal ont souvent détourné leur rôle fondamental de représentants du peuple pour se livrer à des querelles stériles, des bagarres, des insultes, et des règlements de comptes. Ce spectacle désolant a non seulement terni l'image de l'Assemblée nationale, mais a aussi paralysé le bon fonctionnement des institutions, plongeant le pays dans des crises politiques et institutionnelles évitables.

    Ces conflits internes ont créé un profond malaise au sein de la population, qui, au lieu de voir leurs représentants débattre des véritables problèmes sociaux, économiques et environnementaux du pays, ont été témoins d'une scène politique marquée par des invectives et une politique politicienne centrée sur des intérêts personnels et partisans. Cette situation a fragilisé le climat de confiance entre les citoyens et leurs élus, poussant beaucoup à remettre en question l'utilité même de cette institution si essentielle à la démocratie.

    Le Président de la République, face à cette dégradation de l’image et du rôle de l’Assemblée, a pris la décision historique de dissoudre cet organe, afin de redonner à la nation une chance de renouveler sa représentation dans la dignité et le respect des valeurs républicaines. Il ne s’agissait pas simplement d’un geste politique, mais d’un appel au sursaut national, un rappel de la nécessité de redresser la barre et d’éviter que le Sénégal ne replonge dans le chaos institutionnel qui a caractérisé ces dernières années.

    Il est crucial que cette dissolution serve de leçon pour l’avenir. Il n’est plus question de revivre le passé, où les députés ont ignoré leur mandat premier : légiférer pour le bien-être du peuple, veiller à l’équilibre des pouvoirs et protéger la stabilité du pays. Désormais, il faut des parlementaires qui soient à la hauteur des attentes de leurs concitoyens, capables de débattre de manière civilisée, de proposer des solutions viables aux problèmes de la nation, et de respecter les institutions qu’ils représentent.

    Le prochain parlement devra incarner la discipline, la responsabilité et l'intégrité. Les élus devront se rappeler que leur fonction n’est pas de servir leurs ambitions personnelles, mais de servir le peuple, en plaçant toujours l’intérêt national au-dessus de toute autre considération. Le peuple sénégalais, fatigué des crises répétitives, attend des députés qu’ils se concentrent sur l'essentiel : la paix, la prospérité, et la stabilité de la nation.

    Cette dissolution doit marquer un tournant. L'Assemblée nationale ne doit plus être un lieu de conflits et de divisions, mais un espace de travail constructif, d’écoute et de respect mutuel. Le Sénégal mérite mieux que des représentants divisés et désordonnés ; il mérite des élus qui travaillent ensemble pour bâtir un avenir meilleur pour tous. Le peuple sera attentif, car il ne tolérera plus les erreurs du passé.

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